Une pause imposée
Il y a plusieurs mois, L’Escargot a perdu sa presse. L’outil indispensable pour pratiquer la gravure en taille douce a rendu l’âme. Une nouvelle presse a donc fait son apparition dans l’atelier de L’Escargot. Pourtant, L’Escargot n’arrive pas à se remettre à la gravure. Les pointes, les grattoirs, l’ébarboir, le brunissoir, l’eau forte, les plaques, la presse sont prêts à graver ; ils attendent sagement dans l’atelier que L’Escargot soit prêt à les réutiliser.
La gravure bouscule l’artiste
La gravure demande un grand investissement à l’artiste. Pour créer, L’Escargot rentre dans sa coquille et va chercher ce qui est profondément enfoui, ce qui peut et doit être exprimé par la gravure. Il faut de temps et de la disponibilité d’esprit pour entamer ce chemin d’introspection personnel. C’est ainsi que la création pure prend vie. L’Escargot doit être prêt à affronter les émotions qui surgissent lors du processus de création.
Les bonnes raisons de ne pas se remettre à la gravure
En gravure, l’investissement de l’artiste est important et il n’est pas toujours récompensé par la valeur financière de l’œuvre obtenue. La gravure fait douter L’Escargot : en quoi ses gravures ont plus de valeurs que les autres ? L’artiste a toujours un doute sur le résultat qu’il va obtenir. Des doutes, des incertitudes, des émotions fortes qui bousculent… L’Escargot aurait de bonnes raisons de ne plus jamais graver.
Et pourtant…
Pour L’Escargot qui vole, rien n’est plus important que l’expression artistique. Elle sauve des moments de tristesse profonde, elle (re)donne envie de vivre, elle permet d’être soi et de se dépasser. La gravure rend L’Escargot plus fort et optimiste, parce que malgré les doutes, la création artistique fini toujours par gagner.
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Les luminaires de l’Escargot qui vole
Les luminaires de l’Escargot qui vole L’Escargot créé des abat-jours artisanaux uniques. Ces luminaires